C. Pacquet, « Le sol classique » in : Audrey Rieber (dir.), Penser l’art, penser l’histoire, Paris, éditions de L’Harmattan, 2014, P. 141-155.
Résumé:
Pourquoi, à Rome, Johann Wolfgang Goethe délaisse-t-il un temps l’écriture pour la carte et le dessin lorsqu’il lui faut comprendre l’espace de l’histoire ? Partant de son journal de Voyage en Italie et de la difficulté qu’il y éprouve à décrire en mots ce qui le fascine tant dans “le sol classique”, cet article se propose de regarder comment certains de ses amis artistes plasticiens ont abordé la terre historique romaine dans leurs tableaux ou dessins, avant de revenir aux considérations sur l’histoire de Goethe et de son compagnon de voyage Karl Philipp Moritz. Une connaissance du passé n’est-elle possible qu’à travers l’expérience présente que nous en faisons ? Cette connaissance est-elle à même de susciter un sentiment historique moteur pour créer du nouveau à partir de l’ancien ?
Article initialement paru en ligne dans la revue Appareil (Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord).